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Récupérez vos fichiers effacés par erreur!

Vous êtes dans un répertoire où il y a des centaines de fichiers MP3 et des images jpg et vous décidez lesquels vous conserver. Vous effacer disons une vingtaines de fichiers (il s'en vont automatiquement dans la corbeille), puis vous videz la corbeille confirmant ainsi une suppression définitive des fichiers. Mais voilà que vous vous rendez compte qu'il y avait quelques fichiers que vous avez effacés par erreurs. Oups ! Impossible de récupérez les fichiers. La corbeille est vide !

Eh bien non ! Grâce au logiciel Foremost (qui fut créé par des agents spéciaux par le US Air Force Office of Special Investigations en 2001 puis rendu public par la suite), vous pouvez récupérez vos fichiers effacés dans votre disque dur. L'utilisation de Foremost se fait en ligne de commande dans un terminal et de manière très simple.

Pour l'installer, rien de plus facile. Étant disponible dans les dépôts Ubuntu, cliquer sur le lien: apt://foremost

Site officiel de Foremost: http://foremost.sourceforge.net/

Une fois installé, il vous faut vous connecter dans un terminal en mode administrateur (menu Applications -> Accessoires -> Terminal). Puis taper sudo su.

Pour commencer, il vous faut connaître le chemin de partition dans lequel vous voulez récupérez vos fichiers effacés, taper :

# mount


Cela affiche par exemple :
/dev/sda3 on / type ext3 (rw,relatime,errors=remount-ro)
tmpfs on /lib/init/rw type tmpfs (rw,nosuid,mode=0755)
proc on /proc type proc (rw,noexec,nosuid,nodev)
sysfs on /sys type sysfs (rw,noexec,nosuid,nodev)
varrun on /var/run type tmpfs (rw,nosuid,mode=0755)
varlock on /var/lock type tmpfs (rw,noexec,nosuid,nodev,mode=1777)
udev on /dev type tmpfs (rw,mode=0755)
tmpfs on /dev/shm type tmpfs (rw,nosuid,nodev)
devpts on /dev/pts type devpts (rw,noexec,nosuid,gid=5,mode=620)
fusectl on /sys/fs/fuse/connections type fusectl (rw)
lrm on /lib/modules/2.6.28-15-generic/volatile type tmpfs (rw,mode=755)
securityfs on /sys/kernel/security type securityfs (rw)
binfmt_misc on /proc/sys/fs/binfmt_misc type binfmt_misc (rw,noexec,nosuid,nodev)
gvfs-fuse-daemon on /home/dany/.gvfs type fuse.gvfs-fuse-daemon (rw,nosuid,nodev,user=dany)


Ce que nous cherchons c'est le chemin commençant par /dev/sdax où x est le numéro de votre partition.

Dans mon cas, mes fichiers effacés que je veux récupérés sont situés dans /dev/sda3.

Bien. Maintenant, pour récupérer mes fichiers, il faut taper :

# foremost -t all -i /dev/sda3


L'option -t all signifie "tout les types de fichiers". Si on veut récupérer seulement des images jpg, ce sera -t jpg . Avec en plus des fichiers MP3, ce sera -t jpg,mp3. Foremost va récupérer les fichiers et les placera automatiquement dans un répertoire nommé output situé dans votre /home/nom/output (dans mon cas c'était /home/dany/output). Le répertoire output n'aura que les droits d'accès root. Pour rendre ce dossier lisible par tous les utilisateurs, taper :

# chmod -R 777 /output


Attention ! Si vous répéter la commande de récupération pour d'autres fichiers mais sur un autre partition (ou dans la même), n'oubliez pas d'effacer ou de renommer votre répertoire output.

Ce qui m'a surpris de Foremost, c'est la vitesse de traitement de récupération des fichiers. La grande majorité des fichiers ainsi récupérés sont devenus fonctionnels, intégrales. Bien sûr, dépendamment de la taille de votre partition et de la quantité de fichiers, le traitement peut être long. Aussi, le cas échéant, pour arrêter le processus de traitement de Foremost, dans la console, faites CTRL-C (ou en cas de force majeur CTRL-D).

À noter que Foremost est capable de récupérer des fichiers sur une partition FAT32. Je n'ai pû le tester sur une partition NTFS ou sur une clé USB. Cela reste à voir...

À remarquer qu'il existe d'autres programmes de récupération de fichiers perdus comme PhotoRec contenu dans Testdisk. Cela pourrait faire l'objet d'un autre article.





Commandes réseaux indispensables (terminal), partie 2


Voici la suite des commandes réseaux dans un terminal, deuxième partie.

1. Surveiller le traffic réseau en temps réel :
Permet de voir la quantité de données transitant dans votre carte réseau en indiquant la provenance de ceux-ci.

# iftop

Résultat :

librogiciel.local => dns1.videotron.ca 0b 480b 144b
<= 0b 1.17Kb 361b librogiciel.local => yo-in-f103.google.com 0b 125b 73b
<= 0b 125b 73b librogiciel.local => vw-in-f102.google.com 0b 0b 1.54Kb
<= 0b 0b 486b librogiciel.local => vw-in-f19.google.com 0b 0b 183b
<= 0b 0b 603b librogiciel.local => vw-in-f18.google.com 0b 0b 174b
<= 0b 0b 561b librogiciel.local => vw-in-f101.google.com 0b 0b 10b
<= 0b 0b 10b ──────────────────────────────────────────────────────────────────────────────── TX: cumm: 27.2KB peak: 30.3Kb rates: 0b 605b 2.11Kb RX: 29.0KB 23.6Kb 0b 1.29Kb 2.04Kb TOTAL: 56.2KB 31.5Kb 0b 1.88Kb 4.15Kb
2. Afficher les ports ouverts :

# netstat -lp --inet

Résultat :

Proto Recv-Q Send-Q Adresse locale Adresse distante Etat PID/Program name
tcp 0 0 *:swat *:* LISTEN -
tcp 0 0 *:webmin *:* LISTEN -
tcp 0 0 localhost:ipp *:* LISTEN -
udp 0 0 librogiciel.:netbios-ns *:* -
udp 0 0 *:netbios-ns *:* -
udp 0 0 librogiciel:netbios-dgm *:* -
udp 0 0 *:netbios-dgm *:* -
udp 0 0 *:10000 *:* -
udp 0 0 *:56377 *:* -
udp 0 0 *:bootpc *:* -
udp 0 0 *:mdns *:* -
3. Afficher l'adresse route ou passerelle de votre réseau :
C'est l'adresse qui vous permet de communiquer avec votre modem ou votre routeur.

# route

Résultat :
Table de routage IP du noyau
Destination Passerelle Genmask Indic Metric Ref Use Iface
192.168.1.0 * 255.255.255.0 U 1 0 0 eth0
link-local * 255.255.0.0 U 1000 0 0 eth0
default 192.168.1.1 0.0.0.0 UG 0 0 0 eth0






Commandes réseaux indispensables (terminal), partie 1


Il est vrai que dans Linux Ubuntu, tout se fait par interface graphique...enfin presque, quoi. Il existe de nombreux programmes Linux (scripts et logiciel) à interface graphique (on dit GUI en anglais pour Graphical User Inteface) permettant de diagnostiquer le réseau internet. Mais malheureusement, plusieurs de ces programmes ne sont pas arrivés à l'état de maturité (la fenêtre du programme gèle, un bouton ne fonctionne pas correctement, une fonctionnalité manquante, etc).

Alors que reste-t-il ? Le bon vieux terminal que beaucoup déteste à cause de son utilisation archaïque et démodé. Et pourtant, le terminal reste encore un outil indispensable pour certaines choses comme la compilation d'un programme ou l'exécution de scripts ou de certains programmes sans interface graphique. Il faut pas oublier que c'est par le terminal (également appelé console) que Linux fut créé.

Voici la première partie d'une liste de commandes réseaux à faire dans un terminal (menu Gnome -> Applications -> Accessoires -> Terminal).

Une fois ouvert, vous verrez votre nom avec un @ suivi de votre nom de machine juste avant le signe de $ comme ci-dessous. Le signe de $ signifie que vous êtes connecté en mode utilisateur c'est-à-dire aussi limité sur ce que vous pouvez faire dans Linux (comme installer des programmes), ceci pour des raisons de sécurités. Pour avoir accès à tout les droits dans Linux, taper sudo su puis [enter]. Votre mot de passe utilisateur vous sera demandé.




1. Pour connaître votre adresse IP et votre adresse MAC :
Taper la commande ifconfig

Résultat (ci-dessous j'ai fait apparaître en gras l'adresse réseau):

eth0 Link encap:Ethernet HWaddr 00:14:85:51:57:b2
inet adr:192.168.1.101 Bcast:192.168.1.255 Masque:255.255.255.0
adr inet6: fe80::214:85ff:fe51:57b2/64 Scope:Lien
UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1
Packets reçus:94536 erreurs:0 :0 overruns:0 frame:0
TX packets:57693 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
collisions:0 lg file transmission:1000
Octets reçus:114637493 (114.6 MB) Octets transmis:8889777 (8.8 MB)
Interruption:23

lo Link encap:Boucle locale
inet adr:127.0.0.1 Masque:255.0.0.0
adr inet6: ::1/128 Scope:Hôte
UP LOOPBACK RUNNING MTU:16436 Metric:1
Packets reçus:118 erreurs:0 :0 overruns:0 frame:0
TX packets:118 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
collisions:0 lg file transmission:0
Octets reçus:10780 (10.7 KB) Octets transmis:10780 (10.7 KB)


2. Redémarrage de votre carte réseau :
Cela permet aussi de renouveler votre adresse Ip et DNS serveur.

/etc/init.d/networking restart

3. Pour savoir si votre fil réseau Ethernet est bien branché :
Attention, cette commande ne vérifie pas si vous pouvez aller sur le web.
Elle vérifie seulement si votre fil réseau Ethernet est bien branché de votre ordinateur au modem (ou routeur) relié ensemble.

mii-tool


Résultat :

eth0: negotiated 100baseTx-FD flow-control, link ok

4. Savoir si votre carte réseau est fonctionnelle ou si vous pouvez aller sur le net :

Vérifier si votre carte réseau est fonctionnelle. L'option -c 4 signifie que la commande ping fera quatre requêtes :

ping -c 4 127.0.0.1

Vérifier si vous pouvez aller sur internet (très pratique si votre navigateur préféré vous fait des misères). Ici, l'adresse google.com est souvent utilisé dans le milieu réseau pour vérifier s'il y a un contact réseau avec adresse http:

ping -c 4 www.google.com

Résultat avec succès :

PING www.l.google.com (64.233.169.106) 56(84) bytes of data.
64 bytes from 64.233.169.106: icmp_seq=1 ttl=244 time=31.5 ms
64 bytes from 64.233.169.106: icmp_seq=2 ttl=244 time=29.5 ms
64 bytes from 64.233.169.106: icmp_seq=3 ttl=244 time=27.5 ms
64 bytes from 64.233.169.106: icmp_seq=4 ttl=244 time=30.0 ms

--- www.l.google.com ping statistics ---
4 packets transmitted, 4 received, 0% packet loss, time 15163ms
rtt min/avg/max/mdev = 27.515/29.673/31.566/1.453 ms






 
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