Nombre total de pages vues

Valkyrie Profile : Covenant of the Plume

Rom NDS Valkyrie Profile : Covenant of the Plume

Valkyrie Profile : Covenant of the Plume DS

Version : Europe
Langue : Français
Type : Jeu de Rôle / Tactique
Date de Sortie : 03/04/2009
Taille : 43.9 mo
Note : 16/20
Lien : Télécharger Valkyrie Profile : Covenant of the Plume DS

Visual Logic Training

Rom NDS Visual Logic Training

Visual Logic Training DS

Version : Europe
Langue : Français
Type : Coaching
Date de Sortie : 20/02/2009
Taille : 4.57 mo
Note : 8/20
Lien : Télécharger Visual Logic Training DS

Google Chrome pour Linux Ubuntu !

Voilà. C'est fait. Le navigateur internet appelé Google Chrome vient d'être disponible pour Linux (dont Ubuntu 32 et 64 bits) en français. Étant disponible pour Windows, Google Chrome vient de sortir en version Beta pour l'heure. Ses avantages par rapport à ses concurrents ?

- Une très grande rapidité d'exécution d'ouverture de pages web;
- Une grande compatibilité de code web dont le HTML 5
- Gestion des onglets de manière très fluide;
- Décorer l'interface avec de nombreux thèmes

Voici une vidéo sous-titrés en français expliquant les fonctions de google chrome :



http://www.youtube.com/watch?v=bhGrIuwyP34

Télécharger Google Chrome à la page suivante (12 megs):
http://www.google.com/chrome?platform=linux&hl=fr








Clamav, un anti-virus sous Linux

Un anti-virus sous Linux ? Mais voyons c'est pas sérieux !

Les utilisateurs du monde de Windows connaissent l'importance d'installer un anti-virus. Et nous savons tous les risques impliqués si on omet de prendre cette précaution.

Sachez que si les virus attaquent si efficacement Windows, c'est que celui-ci contient de nombreuses failles de sécurité non-corrigées ou patchées sommairement par Microsoft. Les virus n'exploitent que les failles des systèmes d'exploitations ou des logiciels. Linux possède l'important avantage d'avoir son code du système accessible à tous. La sécurité dans le système est donc géré plus efficacement que celui de Windows puisque la communauté Open Source de partout dans le monde réagit très vite pour corriger une ou des failles de sécurité. Tandis que comme Windows est un système dit fermé, seul Microsoft a le droit de modifier ET d'améliorer le système. Cela comprend aussi la correction des bogues et des failles de sécurité. Les utilisateurs Windows sont donc laissés souvent à eux-mêmes lorsque leur système est infecté d'un ou de plusieurs virus.

Mais qu'en est-il pour Linux ? Les virus attaquant le système Windows peuvent-ils attaquer Linux ? Eh bien non ! Et la raison est d'ordre technique.

Les virus s'attaquant à Windows sont spécialement conçus contre Windows, ils ne peuvent donc pas affecter le système Linux. Mais il existe également des virus sous Linux, bien que peu nombreux. S'il n'existe pas beaucoup de virus sous Linux, ce n'est pas simplement parce que Windows est plus populaire que Linux, comme l'affirment les détracteurs Linux qui soutiennent que la popularité d'un système comme Windows (magré ses failles) favorise grandement la propagation des virus. En vérité, tout le secret réside dans la manière dont la sécurité est conçue et la manière dont celle-ci évolue. Les dommages causés dans le système par les quelques virus existants contre Linux ne durent généralement pas longtemps. Et c'est normal puisque le coeur de Linux (le noyau ou kernel en anglais) évolue rapidement. De plus, dans la majorité des cas, les virus ne causent que des dommages mineurs. Sous Linux, les risques d'attraper un virus dommageable est très rare.

Mais alors, quelle est l'importance d'installer un anti-virus dans Linux ? Ne serait-ce pas s'angoisser outre-mesure ?

La principale raison d'installer un anti-virus sous Linux réside dans le partage de fichier avec d'autres utilisateurs Windows ou le fait d'envoyez des fichiers joints par courriel à ces derniers. Par exemple, sous Linux, vous télécharger un fichier MP3 sur un site web quelconque, puis vous le scanner d'abords manuellement le fichier afin de voir si celui-ci est infecté d'un virus ou non. Si le fichier n'est pas infecté par un virus, vous pouvez donc l'envoyer sans crainte à un autre utilisateur Windows. Remarquer que si vous envoyer un fichier infecté à un utilisateur mais sous Linux, le fichier infecté n'aura aucun impact négatif dans le système.

Les avantages de ClamAV :

1. La grande force de ClamAV (par rapport à ses concurrents commerciaux) réside dans sa capacité à détecter un très grand nombre de virus qui sont déclarés dans ce qu'on appelle la base des signatures des virus qui se met à jour plusieurs fois par jour (en date du 18 novembre 2009, le nombre de signatures s'élève à 652522 !!). La base des signatures des virus de ClamAV comprend la liste des virus connus sur le web afin de mieux détecter ces mêmes virus.

2. La rapidité de scanner ou d'examiner les fichiers dans un dossier ou dans une partition.


Les inconvénients de ClamAV :

1. Veuillez noter que ClamAV, par défaut, ne dispose pas de fonction de scan en temps réel dans le système. Il faut vérifier le ou les fichiers manuellement.

2. Ne désinfecte pas les fichiers infectés. Cependant, il peut déplacer les fichiers infectés dans un autre répertoire. Donc, quand vous télécharger un fichier quelconque pouvant présenter un risque d'être infecté (comme sur les sites de partage de fichier .torrent), n'oubliez de faire un scan manuel sur le fichier.


Pour installer ClamAV, cliquer sur le lien ci-contre: apt://clamav

Télécharger Clamav: http://sourceforge.net/projects/clamav/

Une fois installé, ouvrez une console (Menu Applications -> Accessoires -> Terminal), puis en mode administrateur mettre à jour la base de signatures des virus avec la commande ci-dessous.

# freshclam

Noter qu'à partir du prochain démarrage de Linux Ubuntu, la base des signatures des virus se mettra à jour automatiquement.

Comment vérifier si un fichier est infecté

# clamscan nomdufichier

Pour analyser tout le contenu d'un dossier (fichiers et sous-répertoire) en cours :
La commande move déplacera les fichiers infectés dans le répertoire défini (ici ce sera un dossier nommé "infectés").

Exemple :
# clamscan -r /home/utilisateur --move=/home/utilisateur/infectés








Simple comme Ubuntu 9.10 karmic koala


L'excellent document et livre "Simple comme Ubuntu 9.10" vient de sortir. Disponible gratuitement au format PDF de 356 pages, ce livre est le fruit d'un énorme travail fait par Didier Roche. Très bien expliqué dans un langage non-technique, donc pour être compréhensible par tout le monde, ce livre s'avère des plus précieux pour qui voudrait débuter sous Linux Ubuntu. Vous pouvez aussi acheter ce livre au prix de 17 euros sur le site officiel ci-dessous.

Dans ce livre, pratiquement tout les sujets informatiques sont parcourus. Allant sur la méthode d'installation, de la présentation détaillé de l'interface Gnome en passant par divers programmes installés par défaut dans le système. Rien ne manque, y compris la gestion du système, des logiciels, de la configuration Ubuntu, du réseau, etc.

Site officiel : http://www.framabook.org/ubuntu.html

Pour télécharger le document (33.1 megs) :
http://www.framabook.org/docs/ubuntu/framabook2_ubuntu-9-10_v7_creative-commons-by-sa.pdf





Récupérez vos fichiers effacés par erreur!

Vous êtes dans un répertoire où il y a des centaines de fichiers MP3 et des images jpg et vous décidez lesquels vous conserver. Vous effacer disons une vingtaines de fichiers (il s'en vont automatiquement dans la corbeille), puis vous videz la corbeille confirmant ainsi une suppression définitive des fichiers. Mais voilà que vous vous rendez compte qu'il y avait quelques fichiers que vous avez effacés par erreurs. Oups ! Impossible de récupérez les fichiers. La corbeille est vide !

Eh bien non ! Grâce au logiciel Foremost (qui fut créé par des agents spéciaux par le US Air Force Office of Special Investigations en 2001 puis rendu public par la suite), vous pouvez récupérez vos fichiers effacés dans votre disque dur. L'utilisation de Foremost se fait en ligne de commande dans un terminal et de manière très simple.

Pour l'installer, rien de plus facile. Étant disponible dans les dépôts Ubuntu, cliquer sur le lien: apt://foremost

Site officiel de Foremost: http://foremost.sourceforge.net/

Une fois installé, il vous faut vous connecter dans un terminal en mode administrateur (menu Applications -> Accessoires -> Terminal). Puis taper sudo su.

Pour commencer, il vous faut connaître le chemin de partition dans lequel vous voulez récupérez vos fichiers effacés, taper :

# mount


Cela affiche par exemple :
/dev/sda3 on / type ext3 (rw,relatime,errors=remount-ro)
tmpfs on /lib/init/rw type tmpfs (rw,nosuid,mode=0755)
proc on /proc type proc (rw,noexec,nosuid,nodev)
sysfs on /sys type sysfs (rw,noexec,nosuid,nodev)
varrun on /var/run type tmpfs (rw,nosuid,mode=0755)
varlock on /var/lock type tmpfs (rw,noexec,nosuid,nodev,mode=1777)
udev on /dev type tmpfs (rw,mode=0755)
tmpfs on /dev/shm type tmpfs (rw,nosuid,nodev)
devpts on /dev/pts type devpts (rw,noexec,nosuid,gid=5,mode=620)
fusectl on /sys/fs/fuse/connections type fusectl (rw)
lrm on /lib/modules/2.6.28-15-generic/volatile type tmpfs (rw,mode=755)
securityfs on /sys/kernel/security type securityfs (rw)
binfmt_misc on /proc/sys/fs/binfmt_misc type binfmt_misc (rw,noexec,nosuid,nodev)
gvfs-fuse-daemon on /home/dany/.gvfs type fuse.gvfs-fuse-daemon (rw,nosuid,nodev,user=dany)


Ce que nous cherchons c'est le chemin commençant par /dev/sdax où x est le numéro de votre partition.

Dans mon cas, mes fichiers effacés que je veux récupérés sont situés dans /dev/sda3.

Bien. Maintenant, pour récupérer mes fichiers, il faut taper :

# foremost -t all -i /dev/sda3


L'option -t all signifie "tout les types de fichiers". Si on veut récupérer seulement des images jpg, ce sera -t jpg . Avec en plus des fichiers MP3, ce sera -t jpg,mp3. Foremost va récupérer les fichiers et les placera automatiquement dans un répertoire nommé output situé dans votre /home/nom/output (dans mon cas c'était /home/dany/output). Le répertoire output n'aura que les droits d'accès root. Pour rendre ce dossier lisible par tous les utilisateurs, taper :

# chmod -R 777 /output


Attention ! Si vous répéter la commande de récupération pour d'autres fichiers mais sur un autre partition (ou dans la même), n'oubliez pas d'effacer ou de renommer votre répertoire output.

Ce qui m'a surpris de Foremost, c'est la vitesse de traitement de récupération des fichiers. La grande majorité des fichiers ainsi récupérés sont devenus fonctionnels, intégrales. Bien sûr, dépendamment de la taille de votre partition et de la quantité de fichiers, le traitement peut être long. Aussi, le cas échéant, pour arrêter le processus de traitement de Foremost, dans la console, faites CTRL-C (ou en cas de force majeur CTRL-D).

À noter que Foremost est capable de récupérer des fichiers sur une partition FAT32. Je n'ai pû le tester sur une partition NTFS ou sur une clé USB. Cela reste à voir...

À remarquer qu'il existe d'autres programmes de récupération de fichiers perdus comme PhotoRec contenu dans Testdisk. Cela pourrait faire l'objet d'un autre article.





Commandes réseaux indispensables (terminal), partie 2


Voici la suite des commandes réseaux dans un terminal, deuxième partie.

1. Surveiller le traffic réseau en temps réel :
Permet de voir la quantité de données transitant dans votre carte réseau en indiquant la provenance de ceux-ci.

# iftop

Résultat :

librogiciel.local => dns1.videotron.ca 0b 480b 144b
<= 0b 1.17Kb 361b librogiciel.local => yo-in-f103.google.com 0b 125b 73b
<= 0b 125b 73b librogiciel.local => vw-in-f102.google.com 0b 0b 1.54Kb
<= 0b 0b 486b librogiciel.local => vw-in-f19.google.com 0b 0b 183b
<= 0b 0b 603b librogiciel.local => vw-in-f18.google.com 0b 0b 174b
<= 0b 0b 561b librogiciel.local => vw-in-f101.google.com 0b 0b 10b
<= 0b 0b 10b ──────────────────────────────────────────────────────────────────────────────── TX: cumm: 27.2KB peak: 30.3Kb rates: 0b 605b 2.11Kb RX: 29.0KB 23.6Kb 0b 1.29Kb 2.04Kb TOTAL: 56.2KB 31.5Kb 0b 1.88Kb 4.15Kb
2. Afficher les ports ouverts :

# netstat -lp --inet

Résultat :

Proto Recv-Q Send-Q Adresse locale Adresse distante Etat PID/Program name
tcp 0 0 *:swat *:* LISTEN -
tcp 0 0 *:webmin *:* LISTEN -
tcp 0 0 localhost:ipp *:* LISTEN -
udp 0 0 librogiciel.:netbios-ns *:* -
udp 0 0 *:netbios-ns *:* -
udp 0 0 librogiciel:netbios-dgm *:* -
udp 0 0 *:netbios-dgm *:* -
udp 0 0 *:10000 *:* -
udp 0 0 *:56377 *:* -
udp 0 0 *:bootpc *:* -
udp 0 0 *:mdns *:* -
3. Afficher l'adresse route ou passerelle de votre réseau :
C'est l'adresse qui vous permet de communiquer avec votre modem ou votre routeur.

# route

Résultat :
Table de routage IP du noyau
Destination Passerelle Genmask Indic Metric Ref Use Iface
192.168.1.0 * 255.255.255.0 U 1 0 0 eth0
link-local * 255.255.0.0 U 1000 0 0 eth0
default 192.168.1.1 0.0.0.0 UG 0 0 0 eth0






Commandes réseaux indispensables (terminal), partie 1


Il est vrai que dans Linux Ubuntu, tout se fait par interface graphique...enfin presque, quoi. Il existe de nombreux programmes Linux (scripts et logiciel) à interface graphique (on dit GUI en anglais pour Graphical User Inteface) permettant de diagnostiquer le réseau internet. Mais malheureusement, plusieurs de ces programmes ne sont pas arrivés à l'état de maturité (la fenêtre du programme gèle, un bouton ne fonctionne pas correctement, une fonctionnalité manquante, etc).

Alors que reste-t-il ? Le bon vieux terminal que beaucoup déteste à cause de son utilisation archaïque et démodé. Et pourtant, le terminal reste encore un outil indispensable pour certaines choses comme la compilation d'un programme ou l'exécution de scripts ou de certains programmes sans interface graphique. Il faut pas oublier que c'est par le terminal (également appelé console) que Linux fut créé.

Voici la première partie d'une liste de commandes réseaux à faire dans un terminal (menu Gnome -> Applications -> Accessoires -> Terminal).

Une fois ouvert, vous verrez votre nom avec un @ suivi de votre nom de machine juste avant le signe de $ comme ci-dessous. Le signe de $ signifie que vous êtes connecté en mode utilisateur c'est-à-dire aussi limité sur ce que vous pouvez faire dans Linux (comme installer des programmes), ceci pour des raisons de sécurités. Pour avoir accès à tout les droits dans Linux, taper sudo su puis [enter]. Votre mot de passe utilisateur vous sera demandé.




1. Pour connaître votre adresse IP et votre adresse MAC :
Taper la commande ifconfig

Résultat (ci-dessous j'ai fait apparaître en gras l'adresse réseau):

eth0 Link encap:Ethernet HWaddr 00:14:85:51:57:b2
inet adr:192.168.1.101 Bcast:192.168.1.255 Masque:255.255.255.0
adr inet6: fe80::214:85ff:fe51:57b2/64 Scope:Lien
UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1
Packets reçus:94536 erreurs:0 :0 overruns:0 frame:0
TX packets:57693 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
collisions:0 lg file transmission:1000
Octets reçus:114637493 (114.6 MB) Octets transmis:8889777 (8.8 MB)
Interruption:23

lo Link encap:Boucle locale
inet adr:127.0.0.1 Masque:255.0.0.0
adr inet6: ::1/128 Scope:Hôte
UP LOOPBACK RUNNING MTU:16436 Metric:1
Packets reçus:118 erreurs:0 :0 overruns:0 frame:0
TX packets:118 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
collisions:0 lg file transmission:0
Octets reçus:10780 (10.7 KB) Octets transmis:10780 (10.7 KB)


2. Redémarrage de votre carte réseau :
Cela permet aussi de renouveler votre adresse Ip et DNS serveur.

/etc/init.d/networking restart

3. Pour savoir si votre fil réseau Ethernet est bien branché :
Attention, cette commande ne vérifie pas si vous pouvez aller sur le web.
Elle vérifie seulement si votre fil réseau Ethernet est bien branché de votre ordinateur au modem (ou routeur) relié ensemble.

mii-tool


Résultat :

eth0: negotiated 100baseTx-FD flow-control, link ok

4. Savoir si votre carte réseau est fonctionnelle ou si vous pouvez aller sur le net :

Vérifier si votre carte réseau est fonctionnelle. L'option -c 4 signifie que la commande ping fera quatre requêtes :

ping -c 4 127.0.0.1

Vérifier si vous pouvez aller sur internet (très pratique si votre navigateur préféré vous fait des misères). Ici, l'adresse google.com est souvent utilisé dans le milieu réseau pour vérifier s'il y a un contact réseau avec adresse http:

ping -c 4 www.google.com

Résultat avec succès :

PING www.l.google.com (64.233.169.106) 56(84) bytes of data.
64 bytes from 64.233.169.106: icmp_seq=1 ttl=244 time=31.5 ms
64 bytes from 64.233.169.106: icmp_seq=2 ttl=244 time=29.5 ms
64 bytes from 64.233.169.106: icmp_seq=3 ttl=244 time=27.5 ms
64 bytes from 64.233.169.106: icmp_seq=4 ttl=244 time=30.0 ms

--- www.l.google.com ping statistics ---
4 packets transmitted, 4 received, 0% packet loss, time 15163ms
rtt min/avg/max/mdev = 27.515/29.673/31.566/1.453 ms






Symboles normalisés pour schémas électriques

Le présent document a pour objet de faciliter la réalisation de schémas d’installations électriques.










La régulation


La régulation est au coeur de toutes nos actions : conduire sa voiture, régler la température de sa douche le matin, réaliser une recette de cuisine…
La régulation (ou asservissement) consiste à agir de façon à ce que une mesure soit égale à une consigne. Si l’on cherche à atteindre une consigne (de position ou de température), on parlera de poursuite ou asservissement ; si l’on cherche à éliminer des perturbations pour qu’une valeur reste constante (ex : garder la température intérieure de la voiture constante quelle que soit la température extérieure), on parlera de régulation. L’industrie utilise à foison des systèmes d’asservissement ou de régulation : que ce soit pour gérer le débit d’un fluide dans une conduite, la température d’un produit, la hauteur d’un niveau de cuve…
Historiquement, les régulateurs n’étaient pas intégrés dans l’unité centrale des Automates Programmables Industriels, mais se présentaient sous forme de modules autonomes gérant leur environnement propre (acquisition, calcul, commande…).
De plus en plus, les automates intègrent les régulateurs au sein de l’unité centrale. Soit sous la forme de module autonome émulant un régulateur externe au sein de l’UC (évitant ainsi la redondance de câblage qu’imposait l’utilisation de régulateur externe), soit sous la forme de blocs primitifs intégrables au sein du code
au même titre qu’un bloc temporisateur.
Les régulateurs permettent ainsi de lier plus simplement les parties séquentielle et continue du procédé. La régulation fait partie intégrante de la qualité de production : c’est donc un point non négligeable de la chaîne de valeurs d'une installation.










La régulation industrielle


La majorité des processus industriels nécessitent de contrôler un certain nombre de
paramètres : température, pression, niveau, débit, pH, concentration d’oxygène, etc.
Il appartient à la chaîne de régulation (et plus généralement à la chaîne d’asservissement)de maintenir à des niveaux prédéterminés les paramètres qui régissent le fonctionnement du processus.
Toute chaîne de régulation (ou d’asservissement) comprend trois maillons indispensables :
l’organe de mesure, l’organe de régulation et l’organe de contrôle. Il faut donc commencer par mesurer les principales grandeurs servant à contrôler le processus. L’organe de régulation récupère ces mesures et les compare aux valeurs souhaitées, plus communément appelées valeurs de consigne. En cas de non-concordance des valeurs de mesure et des valeurs de consigne, l’organe de régulation envoie un signal de commande à l’organe de contrôle (vanne, moteur, etc.), afin que celui-ci agisse sur le processus. Les paramètres qui régissent le processus sont ainsi stabilisés en permanence à des niveaux souhaités.













Auto, Chap 3: Etude des système primordiaux

Pour un système du premier ordre caractérisé par l'équation différentielle entre la sortie y(t) et l'entrée u(t):

T est la constante de temps du système; si u(t) est un échelon, on trouve pour la sortie:



Leur fonction de transfert est de la forme :

Avec K = gain statique du système, m = coefficient d'amortissement, et w0 = pulsation propre non-amortie

(K, m et w0 constantes positives)







Controle et régulation Chap2: Etude des systèmes linéaire





Un système physique est dit linéaire si les différentes grandeurs de sortie sont liées aux entrées par des équations différentielles linéaires à coefficients constants.
C'est une abstraction mathématiques très utile en automatique, traitement du signal, mécanique et télécommunications. Les systèmes linéaires sont ainsi fréquemment utilisés pour décrire un système non linéaire, soit en ignorant les petites non-linéarités dans l'hypothèse des petits mouvements (voir Systèmes oscillants à un degré de liberté), soit en procédant à une linéarisation optimisée dans le cas contraire.


Controle et régulation, chap 1: Objectif de la régulation


L'objectif d'une régulation ou d'un asservissement est d'assurer le fonctionne d'un procédé selon des critères prédéfinis par un cahier des charges. Les aspects de sécurité du personnel et des installations sont à prendre en compte comme ceux concernant l'énergie et le respect de l'environnement. Le cahier des charges définit des critères qualitatifs, à imposer qui sont traduits le plus souvent par des critères quantitatifs, comme par exemple, de stabilité, de précision, de rapidité ou de lois d'évolution. Voici quelques exemples d'objectifs qualitatifs : obtenir une combustion air-gaz correcte dans un bruleur, maintenir une qualité constante d'un mélange ed produits, obtenir un débit de fluide constant dans une conduite en fonction des besoins, ou faire évoluer une température d'un four selon un profil déterminé.








Télécharger :

Électricité AUTOMOBILE





L'automobile est la plus belle conquête de l'homme. Malheureusement, cette merveille qui réduit les distances et économise le temps se permet parfois quelques caprices pour nous rappeler toute sa délicatesse.


Cet ouvrage, destiné à un large public, est autant un recueil des principes de base du fonctionnement des moteurs qu'un répertoire des pannes les plus rencontrées sur es véhicules à essence et de la conduite à tenir devant chacune-d'elles. Tout y passe : de la batterie au circuit de charge, du démarrage à l'allumage, de l'éclairage aux accessoires, avec, en prime, quelques rappels d'électricité, d'électromagnétisme, d'électronique et de mécanique.





Comment mettre le flux (fil) de son blog sur un site ?

Voici comment mettre le flux (atom) de votre blog sur un site grace à Feedburner.Pour cela, il faut avoir un compte et enregistrer le flux (atom) de votre blog sur Feedburner.Il suffit de cliquer sur l'onglet "Publicize" et sélectionner "BuzzBoost".Il faut ensuite régler les parametres du flux ("Feed Settings") : nombre d'éléments à afficher ("Number of items to display") ...Cliquez ensuite sur

Google : recherche d' images par couleur

Avec Google il est désormais possible de rechercher des images par couleur.Meme si l'option n'est pas visible dans google images en version française vous pouvez ajouter à la fin de votre requete &imgcolor=couleur en remplacant couleur par la couleur que vous recherchez (il faut utiliser la langue anglaise si vous tapez la couleur en français ça ne fonctionne pas).voici un exemple :je tape

Sur la route de l’électricité (tome 2)





Ce deuxième volume de Sur la route de l’électricité décrit comment les hasards et la méthode scientifique ont conduit à la découverte et au perfectionnement des piles électriques, ainsi qu’à la découverte et aux applications des phénomènes reliés aux courants électriques, qu’on a appelés l’électricité dynamique.

On y trouve, entre autres, l’évolution des moteurs électriques depuis le début du 19e siècle jusqu’aux moteurs-roues dans les véhicules électriques modernes. Ces nouveaux moteurs et les dernières générations de batteries sont sur le point d’engendrer une révolution fantastique qui pourrait mettre fin à l’ère du pétrole pour les automobiles d’ici vingtcinq ans ! Bien d’autres sujets fascinants sont également abordés dans le présent volume, dont les piles à combustible, les thermopiles des sondes spatiales, les supraconducteurs et la propulsion silencieuse des futurs navires et aéronefs par des champs électriques et magnétiques, sans hélices, sans pales, sans réacteurs et sans ailes !


Sur la route de l’électricité : Tome 1

Sur la route de l’électricité (tome 1)


Une initiation à l’électricité par l’histoire et l’expérimentation






Pour la très grande majorité d’entre nous, l’électricité représente soit de grandes entreprises de production ou de transport d’énergie, une facture à payer à la fin du mois ou un choc électrique, c’està- dire un certain danger, une force mystérieuse. Pourtant, l’électricité soutient de manière fondamentale notre confort et notre bien-être, de même que l’organisation de nos sociétés. Nous sommes certainement conscients de notre extrême dépendance vis-à-vis de l’électricité, et nous nous en rendons bien compte surtout lors des grandes pannes de courant.
Contrairement aux autres forces fondamentales de la nature (la gravitation, la force nucléaire et la force électro-faible) que nous avons aussi appris à comprendre, à utiliser et à contrôler jusqu’à un certain point, la force électrique est entrée dans nos vies et nos sociétés d’une façon qui a complètement transformé les moyens de nous transporter, de nous nourrir, de nous instruire et de nous soigner.
Pourtant, nous comprenons mal ce qu’est exactement l’électricité. L’objectif du magnifique ouvrage Sur la route de l’électricité signé par Pierre Langlois est de démontrer par l’histoire et l’expérimentation que l’électricité, cette force invisible, peut être sentie, dirigée et comprise ; l’électricité est notre grande alliée pour faire face aux défis que pose la démographie croissante à l’environnement et aux ressources naturelles dont nous dépendons. Plus important, Pierre Langlois décrit la fascinante aventure de la découverte de l’électricité et du magnétisme, unifiés au 19e siècle par le physicien James Clerk Maxwell. La démarche intellectuelle de cette belle histoire représente un des plus beaux tableaux de l’histoire des sciences et des techniques. Pierre Langlois peint ce tableau avec une adresse extraordinaire.
Dans cet ouvrage unique, Pierre Langlois déchire élégamment le voile qui cache la nature de l’électricité et ses milliers de manifestations, certaines sont en effet fort étranges. L’auteur le fait d’une façon qui fascinera à la fois les jeunes et les moins jeunes. Il étonnera même les experts, les ingénieurs, les physiciens et tous les professionnels qui oeuvrent dans les domaines directement reliés à l’utilisation de l’électricité.
Sur la route de l’électricité est un guide extraordinaire pour un voyage fascinant à travers des expériences extraordinaires que vous pourrez accomplir avec des moyens simples. Émotion, créativité et plaisir en sont les mots clés.
L’auteur, Pierre Langlois, est non seulement un scientifique rigoureux et érudit, mais aussi un pédagogue sans égal. Il démontre dans cet ouvrage une grande habileté technique et une superbe sensibilité à l’efficacité de l’apprentissage. La conception et la réalisation des expériences décrites dans cet ouvrage représentent un chefd’oeuvre pédagogique.
Partez en voyage Sur la route de l’électricité et laissez-vous guider par Pierre Langlois. Préparez-vous à plusieurs excursions vers vos quincailleries et pharmacies préférées…



Sur la route de l’électricité (tome 2)

EntraÎnement Électronique Des Moteurs À Courant Continu





Dans ce chapitre décrivant les divers types d'entraînement de moteurs à courant continu, nous avons appliqué les principes d'électronique de puissance appris au chapitre précédent. Pour contrôler la vitesse des moteurs c.c . lorsque leur charge impose des conditions de couple changeantes, les entraînements utilisent des convertisseurs qui contrôlent la tension appliquée à l'induit . Ces convertisseurs sont pilotés par des systèmes de commande qui génèrent automatiquement les impulsions appliquées aux différentes valves à partir des mesures de vitesse, courant, . ... et des valeurs de consigne.
On utilise deux grandes catégories de convertisseurs :
1) les redresseurs et onduleurs à diodes et thyristors alimentés par une source c .a . et 2) les hacheurs à GTO, IGBT ou autres valves à commutation forcée, alimentés par une source c .c .

Les convertisseurs alimentés en c .a . utilisent le pont à six thyristors . Le convertisseur le plus simple est composé d'un seul pont, mais son fonctionnement est limité au premier quadrant (couple et vitesse positifs) .
Pour freiner le moteur, il faut inverser le couple . On réalise un tel entraînement fonctionnant dans les quadrants 1 et 4 en connectant deux convertisseurs en antiparallèle : l'un fonctionne en redresseur et l'autre fonctionne en onduleur pendant les périodes de freinage.
Dans l'entraînement à courant de circulation les deux convertisseurs fonctionnent simultanément, l'un en redresseur et l'autre en onduleur, ce qui permet un meilleur contrôle de la vitesse à faible couple . L'utilisation de deux convertisseurs permet en fait de faire fonctionner le moteur dans les quatre quadrants, sans inverser le champ. Dans ce mode de fonctionnement les angles d'allumage des deux convertisseurs sont tels qu'ils fonctionnent à tour de rôle en redresseur ou en onduleur .
On a vu aussi que l'utilisation d'une diode de roue libre permet de réduire la consommation de puissance réactive d'un redresseur pour les angles d'allumage voisins de 90 degrés (tension faible) . Dans le redresseur mixte, on remplace trois des thyristors par trois diodes, ce qui permet de réduire encore davantage la puissance réactive et le coût du convertisseur.
Les hacheurs sont utilisés fréquemment dans les systèmes de traction alimentés en c .c. où ils permettent de contrôler les moteurs série avec une grande souplesse lors de l'accélération et de la décélération . Les deux principaux paramètres caractérisant ces hacheurs sont lafréquence de découpage de la tension c .c . appliquée au moteur (comprise entre quelques centaines de hertz et quelque kilohertz) et le rapport cyclique . Nous avons analysé le fonctionnement détaillé d'un hacheur dévolteur et d'un hacheur à quatre quadrants . Nous avons vu comment, à partir des principes exposés au chapitre précédent, on peut calculer les valeurs moyennes des tensions et courants continus ainsi que leurs formes d'onde .
Enfin, nous avons appris comment fonctionne le moteur c.c. sans balais . Dans cette machine qui s'apparente en fait à une machine c .a . synchrone, le collecteur et les balais sont remplacés par un convertisseur en pont dont les impulsions d'allumage sont synchronisées avec la position du rotor. Pour cette raison on l'appelle aussi machine synchrone autopilotée .




Commande électronique Des Moteurs à Courant Alternatif





Les moteurs à c.a . tendent à remplacer les moteurs à c.c . dans les entraînements à vitesse et à couple variables en raison de la simplicité de leur construction, de la disponibilité des valves électroniques à commutation forcée et du développement de techniques de commandes ingénieuses . Ce chapitre sur les entraînements de moteurs à c.a est donc particulièrement important . On y met en application les principes d'électronique de puissance appris au chapitre 42 . Les variateurs de vitesse à c .a. utilisent des convertisseurs qui contrôlent la tension et lafréquence appliquées au stator. Ces convertisseurs sont pilotés par des systèmes de commande qui génèrent automatiquement les impulsions appliquées aux différentes valves à partir des mesures de vitesse, courant. .., et des valeurs de consigne . On utilise deux grandes catégories de variateurs de vitesse :
1) les variateurs de vitesse à commutation naturelle utilisant des diodes et des thyristors, et 2) les variateurs de vitesse utilisant des onduleurs autonomes à base de valves à commutation forcée .
Dans la catégorie des convertisseurs à commutation naturelle, nous avons vu l'utilisation d'un redresseur et d'un onduleur en cascade pour alimenter un moteur synchrone autopiloté. Le redresseur produit une tension continue qui est transformée par l'onduleur en tension alternative à fréquence variable . La boucle de tension reliant le redresseur et l'onduleur peut agir comme source de tension ou source de courant . Le même montage, lorsqu'il est utilisé dans le rotor d'un moteur asynchrone est appelé cascade hyposynchrone . Il permet de contrôler la vitesse et de retourner l'énergie rotorique au réseau .

Une autre catégorie de convertisseur est le cycloconvertisseur utilisé pour contrôler la vitesse d'un moteur synchrone ou asynchrone . Il utilise pour chaque phase du stator deux convertisseurs à thyristors pour synthétiser des ondes de tension à basse fréquence (de zéro à 25 Hz) à partir de la tension à 60 Hz du réseau . Lorsque le couple imposé par la charge d'un moteur asynchrone varie sensiblement avec le carré de la vitesse, on peut commander la vitesse en faisant simplement varier la tension appliquée au stator à l'aide d'un gradateur . Le gradateur utilise deux thyristors en antiparallèle dans chaque phase . Il est aussi utilisé comme démarreur statique pour remplacer les disjoncteurs conventionnels et contrôler le démarrage et l'arrêt des moteurs asynchrones .
Les onduleurs autonomes utilisent des ponts de valves à commutation forcée (GTO, IGBT ou MOSFET en parallèle avec des diodes) . On distingue les onduleurs générant des ondes de tension ou courant rectangulaires et ceux générant des tensions à modulation de largeur d'impulsion (MLI) . Pour les variateurs à onde rectangulaire, un onduleur est alimenté par une source de tension ou de courant continu variable (redresseur à thyristors ou groupe redresseur à diodes/hacheur) . Chacun des six interrupteurs de l'onduleur autonome conduit pendant 180 degrés et les périodes de conductions sont déphasées de 60 degrés .
Les variateurs utilisant des onduleurs à MLI sont alimentés par une source de tension constante . Les six interrupteurs commutent à une fréquence de découpage de quelques kilohertz. En programmant le rapport cyclique des six interrupteurs on génère trois tensions hachées contenant la fondamentale d'amplitude et de fréquence désirées . Ces tensions qui contiennent des harmoniques au voisinage des multiples de la fréquence de découpage sont appliquées directement au moteur où elles produisent des courants assez sinusoïdaux. Dans certaines applications comme dans les systèmes de traction, requérant une grande gamme de vitesses, donc de fréquences, on utilise à la fois le mode à onde rectangulaire et le mode MLI. Les ondes rectangulaires sont utilisées pour générer les fréquences supérieures à environ 50 Hz, à tension constante . Le mode MLI synchronisé est utilisé aux fréquences intermédiaires pour réduire les harmoniques et le mode MLI non synchronisé est utilisé pour générer les très basses fréquences .
Deux techniques de commande utilisées avec les variateurs de vitesse à MLI ont été développées pour assurer une réponse rapide à un changement de couple ou de vitesse : le contrôle vectoriel et la commande directe du couple par hystérésis . Ces deux techniques de commande permettent ainsi d'obtenir avec un moteur asynchrone une réponse dynamique comparable à celle obtenue avec un moteur à c .c .
Le contrôle vectoriel consiste à générer les tensions MLI requises de façon à maintenir en tout temps un flux constant dans l'entrefer et à obtenir un décalage aussi proche que possible de 90 degrés entre les vecteurs d'espace du flux et de la force magnétomotrice des courants rotoriques, assurant ainsi un couple maximum.
La commande directe du couple utilise une mesure des courants statoriques et un modèle virtuel du moteur pour évaluer le couple, le flux accroché par le stator et la vitesse. En agissant sur l'état des interrupteurs de l'onduleur, le système de commande contraint le couple et le flux à rester à l'intérieur d'une bande située de part et d'autre d'une valeur de consigne . Ce contrôle par hystérésis produit une fréquence de découpage variable d'autant plus grande que la bande de tolérance est faible . ...



Moteurs pas à pas

Dans ce chapitre nous avons vu que les moteurs pas à pas sont conçus pour tourner par incréments discrets, d'une fraction de tour à la fois, lorsqu'ils sont alimentés par une série d'impulsions . Ils comprennent un stator à pôles saillants munis d'enroulements et d'un rotor également à pôles saillants, en fer doux ou à aimants permanents et comportant un nombre de pôles différent du stator. À chaque impulsion appliquée à un enroulement du stator, le rotor tourne d'un angle constant dont la valeur dépend du nombre de pôles du stator et du nombre de pôles du rotor.
Selon la construction du rotor, on distingue trois types principaux de moteurs pas à pas : les moteurs à réluctance, les moteurs à aimants permanents et les moteurs hybrides . Les moteurs hybrides comportent deux armatures de fer doux à pôles saillants, enserrant un aimant permanent axial qui crée une alternance de pôles N et S .








Les enroulements du stator sont de type bipolaire (une bobine par pôle créant un pôle N ou S selon le sens du courant) ou unipolaire (deux bobines par pôle créant chacune un pôle qui a toujours la même polarité) . Ils sont excités à tour de rôle par une source de tension continue, à travers des commutateurs électroniques, généralement des transistors . L'excitation peut être de type ondulée (un seul groupe de bobines alimentées à la fois), de type standard (deux groupes de bobines alimentées en même temps) ou de type demi-pas (combinaison des deux modes précédents) .
En mode de rotation normal (pas à pas), à cause de l'inertie du rotor, le déplacement du rotor produit par chaque impulsion prend un certain temps . Dans ce mode, il existe donc une limite supérieure à la fréquence des impulsions que l'on peut appliquer au stator. Si l'on continue à augmenter la fréquence des impulsions, le moteur fonctionne en survitesse, sans s'arrêter à chaque pas, mais tout en gardant le synchronisme avec les impulsions .
Enfin nous avons vu que l'inductance des enroulements du stator limite le temps de montée et de descente des impulsions de courant, ce qui a pour effet de réduire le couple développé et la fréquence maximale des impulsions qu'on peut appliquer.Afin de réduire la constante de temps d'établissement du courant, on peut augmenter la résistance en série avec les enroulements et la tension d'alimentation . Pour éviter les pertes occasionnées par cette méthode on a aussi recours à une alimentation à deux niveaux de tension, combinée avec des interrupteurs à transistors et des diodes . ...

Télécharger:




Alternateurs Triphasés








Les alternateurs de grande puissance sont constitués d'un stator ou induit portant un enroulement triphasé branché en étoile et distribué dans des encoches, et d'un rotor ou inducteur portant un enroulement alimenté en courant continu . Le courant d'excitation peut être produit par une génératrice à courant continu ou excitatrice montée en bout d'arbre et branchée à l'inducteur à travers une paire de bagues et de balais . Dans les machines modernes, on utilise plutôt une excitation sans balais ni bagues constituée d'un alternateur triphasé à induit tournant et d'un redresseur tournant . Pour les alternateurs entraînés par des turbines hydrauliques tournant à basse vitesse, l'inducteur comporte un grand nombre de pôles saillants . Par contre, pour les turboalternateurs entraînés par des turbines à haute vitesse (3600 r/min ou 1800 r/min) sur un réseau à 60 Hz, le rotor est parfaitement cylindrique et comporte deux ou quatre pôles lisses .

Le circuit équivalent de l'alternateur est très simple . Chaque phase comprend une tension interne correspondant à la tension induite par le courant d'excitation, branchée en série avec la résistance du stator et la réactance synchrone (0,8 à 2 p .u .) . Ce circuit équivalent permet de prévoir le courant et la tension de la machine pour tout type de charge et lors d'un courtcircuit.
Lorsque l'alternateur est branché à un grand réseau, on doit, avant de fermer le disjoncteur, le synchroniser avec le réseau . Lorsque la turbine entraînant l'alternateur fournit une puissance mécanique, la tension interne de l'alternateur se décale d'un angle de Ô degrés électriques en avance sur la tension à ses bornes . L' alternateur débite alors de la puissance active . Cet angle électrique correspond à un décalage mécanique entre les pôles du rotor et ceux du champ tournant créé par les courants du stator. On a vu aussi que l'alternateur peut absorber ou générer de lapuissance réactive . Lorsque l'alternateur est sous-excité, il absorbe de la puissance réactive du réseau ; lorsqu'il est surexcité, il en fournit.
Rappelons enfin que lorsque la charge de l'alternateur change brusquement, ou lorsqu'un court- circuit est appliqué à ses bornes, la réactance synchrone du circuit équivalent doit être remplacée par la réactance transitoire de plus faible valeur (environ 0,2 p.u .) . Cette réactance transitoire permet de calculer le fort courant de court-circuit . Par la suite, le courant se stabilise à sa valeur de régime permanent correspondant à la réactance synchrone ...



Transformateurs Spéciaux



Dans ce chapitre, nous avons étudié les propriétés des transformateurs spéciaux, c'est-à-dire ceux dont la construction diffère du simple transformateur à deux enroulements présenté au chapitre précédent . Il existe de nombreux types de transformateurs spéciaux . Selon le couplage entre les enroulements, on pourrait résumer leurs propriétés en les regroupant en deux grandes
catégories .
Dans une première catégorie de transformateurs spéciaux, les propriétés de base du transformateur quasi idéal sont conservées: 1) la tension induite dans chaque enroulement est proportionnelle au nombre de spires, car les flux de fuites sont faibles et 2) la somme algébrique des forces magnétomotrices NI de tous les enroulements est nulle, ce qui revient à dire que le courant de magnétisation est négligeable . Dans cette catégorie on trouve les transformateurs de puissance comme le transformateur à secondaire double utilisé pour effectuer la distribution d'électricité dans les maisons, l'autotransformateur et les transformateurs à plusieurs enroulements . Pour des rapports de transformation voisins de l'unité (généralement compris entre 0,5 et 2) l'autotransformateur est moins coûteux que le transformateur conventionnel. Nous avons vu aussi comment monter un transformateur à deux enroulements isolés en autotransformateur abaisseur ou élévateur de tension . Les connexions doivent alors tenir compte des marques de polarité . Entrent aussi dans cette catégorie les transformateurs de mesure qui transforment de faibles puissances, soit le transformateur de courant et le transformateur de tension . Pour le transformateur de courant toroïdal le primaire est constitué d'une seule spire formée par le seul conducteur dont on veut mesurer le courant .

Une deuxième catégorie de transformateurs spéciaux englobe les transformateurs à fuites élevées ou à courant de magnétisation important qui sont utilisés dans divers appareils et procédés industriels . Par exemple, les transformateurs utilisés pour l'alimentation des fours à arc, la soudure électrique et l'alimentation des lampes à gaz, ont des réactances de fuite élevées pour limiter le courant. Les transformateurs utilisés pour le chauffage à induction ont un courant de magnétisation élevé et, de ce fait, consomment une grande puissance réactive qui doit être compensée par des condensateurs .
Nous avons vu aussi que quel que soit le couplage entre les enroulements il est toujours possible de trouver un circuit équivalent permettant de prévoir le comportement du transformateur alimentant n'importe quelle charge. On a aussi montré que l'on peut même trouver le circuit équivalent d'un circuit couplé quelconque dont on ne peut préciser les nombres de spires .
Finalement, nous avons montré les applications d'une propriété fondamentale du transformateur : si l'on maintient une densité de flux constante dans le noyau et une densité de courant constante dans les conducteurs, la puissance que l'on peut en tirer est proportionnelle à sa fréquence d'alimentation . C'est pourquoi l'utilisation d'une haute fréquence, comme le 400 Hz, permet de réduire la taille des transformateurs dans les réseaux embarqués à bord des avions . Dans les alimentations à découpage, l'utilisation de très hautes fréquences, de l'ordre de 100 kHz, combinée avec l'emploi d'aciers spéciaux, permet une réduction substantielle des dimensions tout en améliorant la qualité de la tension c.c . de sortie.







Transformateurs


Le transformateur est un appareil très simple permettant de modifier la tension et le courant dans un circuit à courant alternatif. Dans sa forme la plus élémentaire, il est constitué de deux bobines couplées appelées primaire (côté source) et secondaire (côté charge) montées sur un noyau. Bien que le transformateur idéal n'existe pas, il est important d'en connaître les propriétés fondamentales car les transformateurs utilisés en pratique ont des propriétés très semblables . Pour le transformateur idéal, le rapport des tensions primaire et secondaire est égal au rapport des nombres de tours de ces deux enroulements. Les courants sont dans le rapport inverse . Le transformateur idéal change donc les valeurs des tensions et des courants, et «transforme» les impédances . Toutefois, la puissance active et la paissance réactive sont transportées sans aucune perte du primaire au secondaire .

Pour les transformateurs utilisés en pratique, il faut considérer les pertes et le couplage imparfait entre les bobines . Le noyau de fer est le siège de pertes actives dues à l'hystérésis et aux courants de Foucault . De plus, le flux requis par le noyau exige un courant magnétisant qui se traduit par une absorption de puisssance réactive . À cause de la résistance des enroulements, des pertes sont également dissipées dans le cuivre . Enfin, comme tout le flux créé par le primaire ne traverse pas complètement le secondaire, et vice versa, il faut considérer les flux de fuite qui se traduisent par des puissances réactives supplémentaires . L'échauffement causé par les pertes actives dissipées dans le noyau et les enroulements exigent l'utilisation de méthodes de refroidissement . Selon la puissance, on utilise le refroidissement par circulation naturelle ou forcée de l'air et/ou de l'huile . Malgré leurs imperfections, les transformateurs demeurent des appareils de rendement élevé .
Si l'on prend en considération les différentes imperfections du transformateur, on peut établir un circuit équivalent pour le transformateur réel . Ce circuit comprend un transformateur idéal auquel on ajoute les résistances et les réactances de fuite des enroulements, ainsi qu'une branche de magnétisation . Ce circuit permet de calculer avec précision les pertes et les chutes de tension à l'intérieur du transformateur . Dans les calculs impliquant des transformateurs de grande puissance, on peut même simplifier le circuit équivalent à une simple réactance de fuite en série avec le transformateur idéal .





 
Design by Free WordPress Themes | Bloggerized by Lasantha - Premium Blogger Themes | Best Web Hosting